La DRM « LCP », ou « Licensed Content Protection » est une mesure de protection des livres numériques dite « Open-Source », ouverte. Elle a été créée par la fondation Readium afin, à terme, de remplacer la DRM propriétaire développée par la société Adobe.

La fondation Readium est un consortium regroupant les grands acteurs de l’édition mondiale et française (dont Hachette, Madrigall, Editis…) mais aussi les prestataires français de solutions de vente de livres numériques (ePagine, TEA…). Les spécificités et besoins propres au marché français y sont donc pris en compte. Cette forme de DRM est open-source et évolutive. Par ailleurs, la représentation d’acteurs de l’interprofession au sein des instances décisionnelles de la Fondation permet une prise en compte réelle des besoins de la chaîne du livre, qu’elle soit mondiale ou française et garantit le respect des orientations stratégiques. En effet, à l’opposé, la DRM d’Adobe développée par une société privée, ne prend en compte que ses seuls intérêts pour poursuivre ou cesser le développement de sa solution. Par ailleurs, la société étasunienne a annoncé à plusieurs reprises l’arrêt de la maintenance de sa solution de DRM.

Le fonctionnement de LCP est simple : chaque fichier de livre numérique dispose d’un mot de passe, qui n’est pas obligatoirement différent d’un ouvrage à l’autre. Ce mot de passe permet d’ouvrir le fichier sur n’importe quel support, à n’importe quel moment. À travers la DRM, l’éditeur peut limiter le nombre maximum de fichiers ouverts en même temps afin d’éviter les possibilités de piratage. Les lecteurs ont la capacité de se prêter des livres numériques, de les ouvrir sur tous leurs appareils… en toute liberté.

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