À la suite d’une saisine du ministère de la culture et après deux mois de consultations individuelles et de réunions collectives, le Médiateur du livre a rendu le 16 février un avis sur les modifications de prix décidées par les éditeurs et leur marquage sur les livres.
Ces premières recommandations appuient sur la nécessité que nous connaissions déjà de ré-étiqueter les ouvrages en stock, mais aussi sur celle de prévenir les revendeurs lors de la présence de livres dont le prix a été modifié dans nos colis de réassort et, surtout, sur le fait que les éditeurs et leurs distributeurs doivent ré-étiqueter le stock présent en entrepôt avant de nous l’expédier. Enfin, il demande aux services de contrôle une période de grâce le temps de mettre en place lesdits ré-étiquetages, en librairie comme chez les distributeurs.
Ce second jeu de recommandations s’intéresse à l’avenir et non pas à la résolution de la situation actuelle, en prenant un parti plus technique que les premières. Ainsi, le Médiateur rappelle qu’il est nécessaire de prévenir les revendeurs des changements de prix à venir, et plus spécifiquement d’utiliser la notion de « prix futurs » disponible dans ONIX, afin de s’assurer que tous les prix changent à la bonne date sur Dilicom et dans les logiciels de gestion de stock des librairies. Les logiciels de gestion sont d’ailleurs évoqués à nouveau plus loin, en rappelant la nécessaire communication sur les outils qui sont disponibles ou en cours de développement, pour faciliter le suivi des changement de prix et, le cas échéant, le ré-étiquetage des stocks. Il mentionne également la nécessité de la fourniture et de l’affichage des grilles de prix en magasin, tout en insistant sur le besoin d’identifier les meilleures pratiques en termes de modification des prix, comme le fait de ne pas changer les prix entre septembre et décembre. Enfin, il souhaite inscrire dans la durée le dialogue commencé entre éditeurs, distributeurs et revendeurs sur ces thèmes.